Par Corentin Barsacq
Dans son bulletin d’information, la mairie de Belin-Béliet a clarifié son positionnement sur le dossier.
On ne l’attendait pas ici ! Dans le magazine municipal de Juin 2019, deux pages sont consacrées à l’église Saint-Maurice de Béliet, point culminant du village, fermé depuis 1999 et le passage de la tempête Martin. Caractérisé dans ces feuilles comme un « trésor local à sauver », le bâtiment est sujet à « une malfaçon originelle » que rappelle l'auteur de l'article : « Dès l’origine et malgré le soin apporté à son édification (…) sa flèche en pierre, haute de 18 mètres et qui culmine à plus de 44 mètres, est trop lourde ». Surtout, par la voix d’Alain de Sigoyer, président de l’association Une Pierre à l’édifice en charge de l’entretien du lieu, la plus grosse erreur réside dans la réalisation d’un coffrage en béton censé soutenir la flèche néogothique : « Ce béton développe un salpêtre qui a fini par fragiliser la flèche. »
« Le bâtiment sera mis en sécurité »
Jusque-là, rien de nouveau, mais la municipalité a néanmoins clarifié son positionnement sur le sujet. En lien avec Une Pierre à l’édifice, Belin-Béliet souhaite engager des travaux de sécurisation du lieu « dont le financement prend du temps. » Le coût de l’opération s’éleverait à 700 000€, un budget qualifié de « lourd pour la commune ». Promesse faite, le bâtiment sera mis en sécurité et la municipalité se laisse le temps des choix concernant le remplacement du clocher par une flèche avec des matériaux plus adaptés.