Par Corentin Barsacq
Sans boulangerie pendant plus d’un mois, Lugos voit enfin son commerce rouvrir. À la baguette, Anna et Frédéric Drouin.
L’odeur du pain, la farine au sol et un supplément de passion, Frédéric Drouin est dans son univers. Dans son fournil, il est comme un poisson dans l’eau. À 44 ans, il a décidé de reprendre l’ancienne boulangerie lugosienne au côté de Anna, sa femme. Fermé pendant plus d’un mois, le commerce était en quête de repreneur. Après avoir parcouru l’Europe et traversé l’Angleterre, la Suisse ou l’Allemagne, c’est à Belin-Béliet que ce pâtissier de formation a posé ses valises pour se rapprocher de Lugos et sa boulangerie.
Depuis l’ouverture du Fournil de Lugos le 23 mai dernier, le lieu ne désemplit pas. En cause, la divine « pétrisane » qui a conquis les papilles de la clientèle locale : « C’est fait à partir d’une pâte hydratée à 70% et qui découle d’un pétrissage à l’ancienne. Sa fermentation dure 13h » témoigne méticuleusement le boulanger. À 44 ans, Frédéric Drouin ne ménage pas ses efforts pour offrir un pain de qualité : « Les journées commencent à 2h30 et terminent à 20h30. C’est la passion. » Anna, auparavant cuisinière dans un restaurant au Barp a suivi son mari dans cette aventure. Souriante, agréable, elle est naturellement en caisse pour accueillir les lugosiens.
Une vitrine bien fournie
Dans la vitrine du fournil, des pâtisseries qui font de l’œil. La tarte au citron, spécialité de la maison a déjà fait ses preuves, tout comme le fraisier dressé sur une base de sablé breton. À cela s’accompagne les viennoiseries traditionnelles. À l’avenir, le couple souhaite proposer un service snacking avec des plats de qualité : « J’aimerais beaucoup proposer des parmentiers de canard » déclare le boulanger-pâtissier et pourquoi pas bientôt cuisinier.
Pour le moment, l’heure est à la stabilité. L’excellent accueil qu’a reçu la nouvelle enseigne notamment lors de l’inauguration du lieu le 28 mai dernier prouve que la venue du couple est une nouvelle appréciée au sein du village.