Par Corentin Barsacq
C’était un choc de bas de tableau, une confrontation décisive pour enfin lancer sa saison. Dimanche, sur la pelouse de La Brède, les hommes de Jérome Dupy et Gregory Lamarque se sont imposés à la dernière minute.
Morose dans l’entame de match, féérique à la fin. Au vu d’une entame de match douloureuse, entraineurs, joueurs et supporters auraient signé des deux mains pour le match nul tant la perspective d’une victoire belinétoise semblait compliquée. Les locaux, à égalité de point avec les visiteurs (0 en deux matchs) visaient la victoire. Nous aussi. Mais les premières minutes n’avaient pas de quoi nous réjouir très franchement. Des deux côtés, les initiatives sont fébriles et les brédois trouve le chemin des filets avant le terme de la première période.
Des verts à réaction
Le coup dur est porté. Au plus mauvais moment, la défense belinétoise est transpercée, mais l’effectif n’abdique pas. Dès la sortie des vestiaires, le virevoltant Joey Reuziaux est irrégulièrement fauché dans la surface de réparation. Penalty indiscutable. Kévin Coutelier se charge de remettre les deux équipes à égalité.
Réduit à 10 à la 77e minute, La Brède voit son plan être bafoué par un adversaire pugnace. Plus à l’aise dans le jeu, les hommes de Jérome Dupy et Grégory Lamarque se montrent entreprenants tout en étant inquiétés à plusieurs reprises. Alors que le temps additionnel vient pointer le bout de son nez, la dernière action du match va désigner son vainqueur.
Coup de tonnerre dans les Graves
« On joue la toute fin d’un match compliqué face à une belle équipe de La Brède » note le capitaine Quentin Ballet. « Après un beau mouvement côté gauche, Younes El Azaar donne le ballon à Stevie Maria dit Montocchio. Ce dernier me la remet en retrait. À ce moment-là, je suis excentré sur le côté gauche de la surface ». La suite, un bijou bien poli.
« Sans me poser de question, je frappe en force tout en me disant qu’il faut impérativement cadrer ma frappe. Avec sûrement pas mal de réussite, le ballon a une trajectoire parfaite et finit en pleine lucarne opposé ». Sur le terrain comme en dehors, l’explosion de joie est contagieuse.
Un but synonyme de liesse pour l’équipe et ses nombreux supporters. La victoire est acquise à un moment plus qu’opportun. Quentin Ballet signe sa quatrième réalisation personnelle. Aussi bluffant qu’inattendue. Mais tellement bon.