Par Corentin Barsacq
Pour la première fois à Belin-Béliet, trois candidats seront en course pour les Municipales 2020. Élu au conseil municipal, Jérôme Gellibert a annoncé ses intentions.
« Une nouvelle ère qui s’ouvre ». En ce dernier vendredi de novembre, Jérôme Gellibert a officialisé sa candidature pour 2020. Adjoint aux finances de la maire Marie-Christine Lemonnier, il conduira la liste « Des traditions et un avenir en commun. » Si la logique voudrait que le candidat incarne la candidature de l’actuel majorité, il refuse cette étiquette : « Nous apportons un renouvellement profond de notre liste avec un socle d’expérience » indique la tête de liste.
À ses côtés, d’autres noms du mandat actuel comme Anne-Marie Goisnard, première adjointe au maire, Laurent Sautarel adjoint à l’urbanisme, l’accessibilité et au cadre de vie et Renée Dulas, adjointe à la petite enfance, au social et au personnel. D’autres élus viennent se greffer au groupe comme Mickaël Hernandez, Yves Goisnard ou Thierry Thieffenat.
Élu depuis 1995
L’élu belinétois est présent au conseil municipal depuis 1995, année où laquelle un certain Alain Peronneau l’avait embarqué dans une aventure qu’il ne quittera désormais plus. Deux mandats plus tard, Jérôme Gellibert suivait le souhait du maire sortant et rejoignait la liste de Marie-Christine Lemonnier, succédant au précédent édile de 2008 jusqu’à aujourd’hui. À l’annonce de la volonté de la maire de Belin-Béliet de ne pas se représenter en 2020, Jérôme Gellibert a fait le choix d’assumer un rôle mûrement réfléchi : « Je présente une équipe qui sera sans étiquette, une liste d’union et de tous les horizons. »
« Un projet ambitieux pour la ville »
Dans les grandes lignes d’un programme qui prend forme à la force des échanges avec son équipe et les belinétois, la volonté de poursuivre la sécurisation et l’embellissement de la ville tout en développant le volet sportif : « Nous savons qu’une autre salle de sport est nécessaire » témoigne l’homme de 44 ans, tout en se gardant de dévoiler son projet. Un univers que l’élu connait bien puisqu’il est président du Tennis Club Belin-Béliet depuis 1995.
Une fonction dont il prépare d’ores et déjà la succession afin de se consacrer à la première magistrature de la commune. Déterminé, le responsable d’un cabinet comptable implanté dans la commune est prêt à entendre et écouter la population pour s’ouvrir à la critique : « Personne n’a la parole d’évangile. Nous savons que tout n’a pas été parfait lors des deux derniers mandats mais nous irons à la rencontre des belinétois pour discuter à bâtons rompus. »
« La force de l’expérience »
Face à ses deux adversaires, la tête de liste assure vouloir préserver l’essence du débat politique. Au sujet des possibles attaques dont il pourrait faire l’objet, Jérôme Gellibert est prêt à se défendre : « Je suis quelqu’un de cartésien. L’équipe municipale s’est mobilisée pour améliorer la situation par rapport à 2008 et c’est maintenant que l’on peut bénéficier des moyens financiers. Les belinétois en jugeront par les chiffres de notre bilan. »
Défenseur de la politique menée actuellement, il n’en perd pas néanmoins une forme de lucidité : « Nous souhaitons être plus proche de la population. Cela nous a porté tort. » En janvier prochain, le candidat dévoilera sa liste. En attendant, il ira au contact des belinétois avec comme leitmotiv la volonté de mettre en avant son engagement et son attachement à sa ville : « Nous connaissons notre village mais surtout, nous l’aimons. »