Par Corentin Barsacq
Afin relancer son activité comme il se doit, Nathalie Schreiber du Café en l'Eyre compte désormais lalibeyre.com.
Durement touchées par la crise liée au Covid-19, les librairies de France affichent grise mine. Si la période n’a pas été simple non plus pour Nathalie Schreiber du café en l’Eyre à Belin-Béliet, elle espère désormais se relancer. Niché dans un décor bucolique du quartier de Joué, le café-librairie a repris vie ce lundi. Avec l’autorisation de réouverture, la maitresse des lieux est fin prête pour accueillir de nouveau sa clientèle, épaulé par un nouvel outil : lalibreyre.com. Un site internet flambant neuf et permettant de promouvoir le circuit court. Avec 1800 ouvrages dans sa bibliothèque, Nathalie Schreiber réfléchissait sérieusement à
s’exporter sur Internet : " J’envisageais de mettre en ligne mon catalogue afin que les clients puissent commander à l’avance des ouvrages. Le lancement de Lalibreyre.com nous permet de continuer à faire du circuit court. Le site est ouvert à tous les lecteurs du Val de l’Eyre et ils pourront venir chercher leur commande au Café en l’Eyre ou sur le marché de Salles."
« La petite librairie au fond des bois »
Avec ce site, la libraire belinétoise entrevoit sensiblement une reprise d’activité conjuguée à la réouverture du café en l’Eyre en physique : « C’était très difficile d’être dans l’incertitude, de devoir attendre des consignes claires. » Ouvert depuis mai 2019, « la petite librairie au fond des bois » comme l’appelle Nathalie Schreiber est vouée à être « une boussole locale. » Lieu multiculturel, sélection des bonnes pages et ambiance très « local », le café-librairie a su trouver au fil des mois une clientèle fidèle, en quête des bons conseils de l’hôte des lieux. Lorsque le confinement a été prononcé, Nathalie Schreiber a été coupé en plein élan.
« Une auberge espagnole culturelle »
Car ici, c’est bien les clients qui font vivre le café associatif : « C’est une forme d’auberge espagnole culturelle » résumait les membres de l’association à l’ouverture des locaux. Fort d’une expérience semblable en Dordogne, Nathalie Schreiber s’appuie sur le soutien de la population pour se remettre rapidement de cette crise.