Par Corentin Barsacq
Les inondations du début du mois ont eu le mérite de générer de nouveaux passionnés de pêche.
Les récentes inondations ont laissé des traces, mais c’est surtout l’inconscience qui ravage aujourd’hui les berges de la Leyre et de ses affluents. En cause, une quantité bien supérieure à la moyenne de truites dans les eaux des Landes de Gascogne. Sinistrée, la pisciculture de Belin-Béliet n’a pas pu retenir les tonnes de truite arc-en-ciel qui se sont d’abord déversées dans la Hountine avant de rejoindre la Leyre.
Et forcément, il n’en fallait pas plus pour attirer les pêcheurs, mais aussi des opportunistes moins expérimentées et moins respectueux de l’environnement, au grand désarroi du Brochet Beliétois, l’association de pêche agréée. Par la plume de son président Joël Larrue, la structure belinétoise a tenu à dresser un premier bilan après les inondations et l’afflux massif de pêcheur en bord du fleuve côtier : « Depuis ce jour, des populations de pêcheurs arpentent les abords de ce cours d'eau, souvent sans permis de pêche, et laissent derrière eux un nombre incalculable de détritus. »
Des contrôles menés avec la Gendarmerie de Belin-Béliet
Et quand la pédagogie ne suffit plus, l’AAPMA de Belin-Béliet sort les grands moyens. Pour endiguer le fléau, les gardes du Brochet Beliétois ont rallier à leur rang les gardes de l’Office français de biodiversité ainsi que la gendarmerie de Belin-Béliet. Dès jeudi dernier, pas moins de sept personnes ont été verbalisées. Vendredi, sur une trentaine de contrôles effectués, quinze pêcheurs étaient en infraction. De quoi dissuader celles et ceux qui envisageraient de pêcher illégalement au sein de la commune et de ses alentours.