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Cyrille Declercq: « Une confiance qui nous honore et qui nous oblige »

Par Corentin Barsacq

Écharpe tricolore de l’épaule droite au côté gauche, Cyrille Declercq a présidé son premier conseil en tant qu’édile. 

 

« En cette période particulière, tant sur le plan sanitaire que climatique, il est désormais grand temps de se tourner vers l’avenir. » Avec solennité, Cyrille Declercq est devenu samedi matin le maire de Belin-Béliet. Devant une assemblée limitée à 30 personnes dans la salle des fêtes Jean-Paul Fabre, les élus se sont rendus à l’urne afin de faire respecter le résultat majoritaire des élections municipales. Pas de surprise sur les bulletins y compris lorsque le désormais conseiller d’opposition Rédouane Louaazizi a proposé sa candidature de maire de la commune, indiquant être « convaincu, comme 30% des votants, qu’une autre politique est possible à l’échelle locale. » Forcément, les quatre autres élus du groupe « Des traditions et un avenir en commun » ont donc inscrit le nom de Jérôme Gellibert sur les bulletins.


Remerciements appuyés à Anne-Marie Goisnard


Présidé par le doyen du conseil Jacques Carmé, le rendez-vous a surtout été l’occasion d’élire les adjoints au Maire. Jean-Pierre Ducournau en sera le premier, suivi dans l’ordre par Maryse Chopo, Francis Raynal, Cathy Boyrie, Bruno Coucaud et Christine Tran Van Chuoï. Mesurant la tâche à accomplir, Cyrille Declercq s’est attardé sur ce qui résulte de la fonction de maire : « Je vous remercie pour cette confiance qui nous honore et qui nous oblige. »

Il tenait également à saluer le travail réalisé par Anne-Marie Goisnard, ancienne première adjointe ayant assuré l’intérim lors de la convalescence de Marie-Christine Lemonnier. Moment d’émotion au moment où le nouveau maire remet une composition florale à celle qui, après douze années d’investissement dans la municipalité, poursuivra son engagement désormais sur les bancs de l’opposition.