Par Corentin Barsacq
Résolument pour l’accueil d’une plateforme logistique au sein de la zone Sylva 21 de Belin-Béliet, le groupe de l’opposition « Salles l’avenir ensemble » milite en faveur d'un projet PRD adapté au territoire.
« On parle beaucoup d’empreinte carbone dans ce projet. Mais combien de famille doivent aller travailler sur la Métropole faute d’emploi dans le Val de l’Eyre ? » À l’occasion d’une conférence de presse menée vendredi soir à Salles, les élus d’opposition du conseil municipal de Salles ont déclaré être favorable à un entrepôt logistique au sein de la zone Sylva 21, motivant cette position par un impact considérable en cas d’abandon du projet : « Si on loupe cette opportunité, notre territoire en pâtira pendant de très longues années » estime Vincent Téchoueyres, également conseiller communautaire à la CdC du Val de l’Eyre et soulignant par ailleurs « le travail remarquable » réalisé par l’ancienne présidente de l’intercommunalité Marie-Christine Lemonnier.
« Qui sommes-nous pour dire qu’il s’agit de « petits emplois ? »
Derrière le projet défendu par le leader français de l’immobilier logistique, les élus du groupe y voient une manière cruciale de générer de l’emploi sur le territoire et d’éviter ainsi un phénomène de cité-dortoir à Salles comme à Belin-Béliet. Surtout, ils veulent en finir avec les propos fustigeant la création de « petits emplois » : « Ce qui nous frappe, c’est de dire qu’il s’agirait de « petits emplois » générés par cette plateforme. Mais comment peut-on définir ces fonctions comme petits emplois ? Qui sommes-nous pour dire que nous n’en voulons pas ? Il faut faire les choses en toute cohérence, avoir une vraie réflexion et une stratégie afin d’adapter ce projet à l’environnement. On sait qu’il y aura des impacts contre l’environnement. Mais il faut adapter ce projet à sa zone d’implantation et ne pas dire sans cesse « non » sans en mesurer les conséquences » poursuit Vincent Téchoueyres.
« À 200% derrière le projet PRD » les élus de l’opposition souhaitent être force de proposition auprès de la CdC tout en définissant clairement leur réflexion : « Le territoire des Landes de Gascogne est humide par définition. Alors dans ce cas-là, on ne fait rien » conclut le groupe formé par les élus Perrine Heurtaut, Vincent Téchoueyres, Corinne Laurent, Tristan Pauc et Patrice Joubert.