Par Corentin Barsacq
Durement touchés par les inondations soudaines de mai dernier, certains ouvrages du Val de l’Eyre ont cédé face à des pluies centennales.
Le 11 mai devait être le premier jour du déconfinement. Une lueur à travers les temps ombragés du début d’année. Il n’en fut rien. Le pont du Passage voyant la Leyre le surmonter, un pont de Mesplet assailli par un torrent quasiment inédit dans la vallée de l’Eyre, le pont du Moulin de Dubern cédant sous la pression de la Leyre. Les exemples sont nombreux.
Des Landes jusqu’à la Gironde, les fortes pluies du lundi 11 mai avaient provoqué de nombreux dégâts pour les particuliers comme pour les collectivités. Quasiment six mois plus tard et après de nombreuses démarches administratives, les mairies vont pouvoir débuter d’importants travaux sur les ouvrages fragilisés par les inondations.
Pour les communes touchées, un impact financier majeur
À Belin-Béliet, il faudra au moins de mois de chantier pour rétablir les structures. Au cours d’une première phase de travaux, l’attention sera portée au chemin de Brandemale, à la route de l’Eyre, l’allée de Toutin, le chemin du Graoux ainsi que le soutènement de la RD1010. La commune engagera un montant de 229 580 euros HT. Entièrement détruit, le pont du moulin de Bouron sera lui aussi réparé au cours d’une seconde phase.
À Salles, le bilan est également lourd financièrement. Le pont du moulin de Dubern et le pont de Martin se sont effondrés. Lors du conseil municipal de lundi soir, le maire Bruno Bureau a informé les élus qu’un dossier devrait prochainement aboutir concernant les deux ponts. L’édile a également souligner qu’une reconstruction à l’identique ne serait pas possible afin d’adapter les ouvrages aux nouvelles normes en vigueur.
Des propositions devraient être soumises à la municipalité incessamment sous peu. Le maire évoquait un montant de 500 000 euros seulement pour le pont du moulin de Dubern. La note s’annonce très salée pour Salles comme pour Belin-Béliet.