Par Corentin Barsacq
Le président de la Gironde est venu découvrir l’antre de la libraire Nathalie Schreiber afin de saluer un projet appuyé entre autres par le Département.
Défilé de politiques vendredi dernier dans le quartier de Joué. En compagnie de Jean-Luc Gleyze, la conseillère départementale Sophie Piquemal, le maire de Belin-Béliet Cyrille Declercq ainsi que le sénateur girondin Hervé Gillé étaient présents pour visiter le Café en l'Eyre. Depuis l’été 2019 et entourée de bénévoles, Nathalie Schreiber fait rayonner son café associatif à travers le territoire.
Emballée par le projet dès ses prémisses, la conseillère départementale Sophie Piquemal n’a pas manqué de revenir sur l’audace et le courage de l’hôte des lieux, mais aussi sa faculté à faire du Café en l’Eyre « un tiers-lieu de mixité sociale s’inscrivant dans les valeurs défendues par le Département. »
« Ce que vous défendez est également ce que nous défendons »
Pas avare de compliments non plus à l’égard de la libraire belinétoise, Jean-Luc Gleyze a lui aussi motivé le choix du Département de soutenir ce projet : « Ce que vous défendez, c’est également ce que nous défendons. » Fortement impacté par la crise sanitaire, le Café en l’Eyre a pourtant plus que survécu au cours de l’année écoulée.
Par des conférences diffusées sur les réseaux sociaux ainsi que la mise en place d’une plateforme en ligne, la librairie a connu des débuts mouvementés mais atténués par un travail digne de louange. Si l’avenir reste flou au regard de l’évolution des mesures sanitaires, les projets ne manquent pas. Des ateliers nature à travers le Val de l’Eyre, des cafés-débats et développement de l’art créatif pourraient voir le jour d’ici en partenariat avec des associations et artistes du coin.
De nouveaux locaux en prévision ?
Symbole d’un succès mérité, la librairie est confrontée à un problème qu’elle n’aurait certainement pas soupçonnée à son lancement. Malgré un cadre atypique et idyllique, il est maintenant difficile de se faire une place dans la maison : « On s’est retrouvé vite à l’étroit » concède Nathalie Schreiber qui souhaiterait développer le Café en l’Eyre dans les autres villages du territoire. « Vous devriez démultiplier les lieux. Cela peut être une solution plus simple et plus agile et créer une forme d’itinérance transitoire avant de trouver des locaux » propose le président Jean-Luc Gleyze. « C’est exactement ce que nous comptons faire » répondra son interlocutrice.
En l’absence de foncier disponible, le maire Cyrille Declercq affirme néanmoins qu’il étudiera toutes les pistes afin de permettre à la structure de se développer. Si « la librairie au fond des bois » avait peur de rester trop discrète sous les pinèdes, elle attire toujours autant de fidèles et attire l'attention jusque dans le paysage politique girondin.