Par Corentin Barsacq
En terminant première dauphine du concours de Miss Biganos il y a deux semaines, Mylla Jauvin est assurée de disputer l’élection de Miss Aquitaine en septembre prochain. Une fierté pour elle, pour sa famille mais aussi pour Belin-Béliet.
Elle va bientôt avoir 20 ans, est étudiante à Bordeaux et ne s’imaginait certainement pas décrocher l’opportunité de se présenter à la prestigieuse élection de Miss Aquitaine. Mylla Jauvin est originaire de Belin-Béliet. Étudiante en commerce international, elle n’était pas du genre à fréquenter les podiums il y a encore quelques mois.
Si sa maman photographe apprécie d’immortaliser la beauté de sa fille, ce n’est qu’en 2019 qu’elle a défilé pour la première fois à un concours : « J’avais participé à l’élection de Miss Bassin d’Arcachon mais j’étais assez réticente. J’avais peur que le climat soit concurrentiel, qu’on se tire dans les pattes mais finalement, rien de tout ça n’est arrivé. Au contraire, cela a été une expérience très intéressante. »
« Un rapport difficile avec mon corps »
De quoi retourner sereinement à une nouvelle élection, cette fois-ci Miss Biganos pour y découvrir une expérience semblable. Et à l’annonce des résultats, la surprise fut immense : « Je ne pensais pas être première dauphine. C’est très valorisant d’autant que j’ai toujours eu un rapport difficile avec mon corps » admet la lauréate. « Finalement, l’image que l’on a de notre corps n’est pas forcément celle que l’on a dans la vraie vie » estime-t-elle, voyant en cette participation un nouveau challenge pour mieux s’accepter.
Si Mylla à longtemps voulu être mannequin, elle veut désormais s’épanouir dans sa passion de l’automobile en devenant directrice marketing dans cet univers aux termes de ses études. Mais pour l’heure, elle se prépare à l’échéance régionale qui aura lieu le 5 septembre prochain à Bordeaux. Si le soutien du public a été primordial pour elle, il le sera tout autant pour ce concours de prestige. Nul doute que Belin-Béliet saura soutenir sa candidate comme il se doit.
Article publié dans La Dépêche du Bassin.