De nouveaux visages issus des armées mais aussi de la politique locale sont venus renforcer les rangs de l’association fondée au lendemain de l’Armistice de 1918.
« On a tous plus de 80 ans, il faut donc penser à demain. » Devant une assemblée constituée d’une vingtaine de personnes samedi dernier au matin, la voix de Victor Lopez, président de Union fraternelle des anciens combattants de Belin-Béliet, énonçait les différents points à aborder lors de cette assemblée générale. Dans la salle de la maison Aliénor, la lucidité était au rendez-vous. Car si la structure n’a subi aucun coût lors de l’année passée, les rangs de son association diminuent au fil des années : « Nous étions 150 adhérents lorsque nous avons déposé les statuts. Nous ne sommes aujourd’hui plus que 30. » L’association a effet rendu hommage à ses adhérents décédés en 2021 et ayant servi pour la France, en l’occurrence Pierrot Labarbe, Marc Boudigues, Jean Robillard, Jean-Claude Bernadet et Luis Serge.
Trois nouveaux membres dans le bureau
Ainsi, après avoir voté les statuts de l’association, de nouveaux visages sont venus constituer le nouveau bureau au côté de Victor Lopez, ce dernier ayant succédé à Claude Mano. Christian Monceau, actuel élu à la ville de Belin-Béliet et correspondant défense de la municipalité endosse les responsabilités de secrétaire. Rédouane Louaazizi, élu d’opposition est nommé vice-président.
« L’une de mes missions au sein de notre bureau de l’association sera de mobiliser les plus jeunes, de transmettre aux jeunes générations les idéaux et valeurs qui ont guidé l’engagement de leurs ainés. Il est accordé une grande importance à la transmission de la Mémoire, au passage de témoin entre les générations. C’est pourquoi nous lançons un appel aux plus jeunes générations combattantes pour nous rejoindre » a notamment déclaré le nouvel entrant au sein du bureau.
Olivier Dupart occupera les fonctions de trésorier adjoint tandis que Jean-Pierre Tiemblo sera quant à lui trésorier mais également porte-drapeau lors des cérémonies officielles. De nouvelles énergies et des forces vives pour l’association qui espère se retrouver prochainement lors des cérémonies du 11 novembre. En ce sens, les frères d’armes souhaiteraient fédérer autour d’eux la jeunesse belinétoise. Une façon de transmettre le flambeau, mais surtout la mémoire de celles et ceux ayant combattu au cours des différentes guerres.
Corentin Barsacq