L'entraîneur champion du monde en 1998 fête aujourd'hui ses 80 ans. Dans une vidéo publiée par les Girondins de Bordeaux, Aimé Jacquet garde en mémoire l'exceptionnelle ferveur de la cité d'Aliénor lorsque ses joueurs venaient s'entrainer au village.
Il a toujours clamé son attachement à la Gironde, mais aussi à notre petit village de Belin-Béliet. Alors que l’entraîneur champion du monde Aimé Jacquet fête son 80e anniversaire ce samedi 27 novembre, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux s’est exprimé ce jour-ci dans une vidéo publiée par le club qui évolue en Ligue 1. Aimé Jacquet, à la tête de l'effectif bordelais de 1980 à 1989 a connu les plus grandes gloires de l'histoire du club.
C'est aussi lui qui avait initié les séjours à Belin-Béliet, durant cette même période, pour une mise au vert avant les grands matchs. Et forcément, le village accueillait comme il se doit la génération dorée de Bordeaux. Un accueil qu'il n'a jamais oublié, y compris lorsqu'en 2016, il était venu au stade Pierre Mano pour célébrer les 70 ans du FC Belin-Béliet.
" Jamais je n'avais vu autant de monde..."
Ce samedi donc, le célèbre entraîneur champion du monde s'est exprimé dans une vidéo des Girondins de Bordeaux, où il revenait notamment sur la ferveur belinétoise à la veille d'un match européen opposant Alain Giresse et les siens, à la grande Juventus de Turin: " Le souvenir le plus émotionnel, c'est le match retour contre la Juventus (ndlr: 1/2 finale retour de C1 en 1985, Bordeaux bat le club italien 2 à 0). Lorsque nous sommes partis de Belin-Béliet, qui était notre retraite, jamais je n'avais vu autant de monde qui nous entourait, acclamait tout au long de la route qui nous amenait vers le vélodrome. Ça a été un moment magique et exceptionnel. "
Ce n'est pas la première fois que l'ancien joueur de Saint-Etienne cite ce moment précis dans ses plus grands souvenirs. Dans l'ouvrage "Lescure 80 ans" de Julien Bée et Laurent Brun, le coach français déclarait déjà, à propos de ce départ depuis Belin-Béliet: " On voyait tous ces gens le long de la route, en bleu et blanc, pendant des kilomètres et des kilomètres... Et d'autres dehors, devant leurs maisons, jusqu'au stade, pratiquement, où c'était la fête. Durant la coupe du monde 1998, j'y ai repensé, parce ça me rappelait la même chose."
Corentin Barsacq