Pour le compte du deuxième tour de coupe de France, l'effectif belinétois a brillé dimanche dernier, en obtenant une exceptionnelle victoire face à Canejan, sur le score de 27-17. Un résultat historique.
Elles l'ont fait. Si la magie de la coupe de France devait se justifier, alors ce match serait le plus bel exemple. Contre Canéjan, leader invaincu en Pré-région et évoluant une division au dessus des Belinétoises, les filles dirigées par Sébastien Pernot savaient pertinemment que seul un exploit pourrait permettre aux Vertes de poursuivre l'aventure en coupe de France. Il aura donc fallu un début de match tonitruant des féminines pour que l'effectif s'arroge le monopole du jeu. Lancée tambour battant, et avivée par les supporters du Val de l'Eyre, l'équipe visiteuse a en effet pris les devants d'entrée pour mener 7-3 dès la 10e minute de jeu.
Avec envie et abnégation, les joueuses maintiennent cet ascendant pendant de longues minutes avant de baisser pavillon à 8 minutes de la fin du premier acte. Un moment de flottement qui se paye face à des locales désirant laver l'affront. Canéjan revient à 11-10 au bout de la demi-heure.
Un retour des vestiaires expéditif
" Le retour des vestiaires sonne le glas et le KO des joueuses de Canéjan qui prennent un 10-1 en l'espace de 15 minutes, ce qui portera le score à 22-11 à la 46e" raconte ensuite Sébastien Pernot, pas peu fier de la performance réalisée. Face à un adversaire intraitable en défense et tranchant dans ses attaques, Canéjan subit les assauts sans pouvoir réagir, butant sur une Sandrine Janquin des grands soirs dans la cage du HC Belin-Béliet. Portées par son public en feu tout au long de la rencontre, les Vertes peuvent laisser éclater leur joie a l'issue de la rencontre avec un avantage remarquable de 10 points.
Le sentiment du devoir accompli laissera ainsi sa place à un instant de communion avec l'armada verte en tribune. Le prochain tour devrait se jouer le 18 décembre, lors d'une triangulaire. De quoi espérer un nouvel exploit des Belinétoises, qui signent une saison tout bonnement magnifique.
Corentin Barsacq