Par Louna Lavergne
Dans la course du haut de classement, l’équipe fanion du FC Belin-Béliet s’en allait ce samedi 12 Février, défier le FC Luy-de-Béarn à Sauvagnon. Vainqueurs 1-0 à l’aller, les Verts comptaient bien obtenir un nouveau succès face aux béarnais.
Véritable choc de haut de tableau, le match en retard du FC Belin-Béliet face à Luy-de-Béarn s’est tenu ce samedi soir à Sauvagnon. Avec toujours l’enjeu si important de la montée, une victoire était également l’occasion de creuser le trou avec le troisième, Violette Aturine.
Le coup d’envoi est lancé à 19 heures sur la pelouse du stade Honoré Trubesset. Mais il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que Luy-de-Béarn annonce la couleur. A la première minute, sur corner, les locaux inscrivent le premier but après un cafouillage dans la surface de réparation belinétoise. Un coup dur que les Verts tentent d’endiguer quelques minutes plus tard par l’intermédiaire d’Anthony Gaillard. Sur un ballon donné dans la profondeur pour Jordan Cazorla, le numéro 11, hors-jeu, laisse filer le ballon pour son coéquipier. Sa frappe est malheureusement contrée par le gardien.
Trois minutes pour tout changer
Outre cette maigre occasion, les Verts n’y sont pas et perdent moult ballons, qui, fort heureusement, ne profitent pas à l’adversaire. Il aura fallu une petite vingtaine de minutes pour que les Belinétois rentrent dans leur match. Ainsi, à la 26e minute, Clément Maurice perçoit l’appel d'Anthony Gaillard dans la profondeur. Grâce à un service millimétré, l’attaquant récupère le cuir et s’offre un face à face avec le gardien adverse, battu par l’intelligence du numéro 9 vert.
Les visiteurs tiennent l’égalisation mais veulent aller chercher l’avantage. Trois minutes plus tard, Yann Chevalier lance Alexis Moisa, sur son côté droit, qui s’offre un raid solitaire dans la surface. Le portier local sort de ses buts, espérant intercepter le ballon dans les pieds du belinétois. Mais il n’en est rien et Alexis Moisa sert Jordan Cazorla dans l’axe, qui profite de l’absence du gardien pour donner un but d’avance à Belin-Béliet. Trois minutes auront suffit aux Verts pour renverser la situation.
Menant au score, les visiteurs concèdent du terrain en fin de première période mais verrouillent leur cage jusqu'au coup de sifflet de la mi-temps.
Un collectif à saluer
Si la première période s’est avérée difficile, la seconde verra les Verts céder le ballon à l’adversaire. Après une phase de jeu flottante, les Noirs s’offrent une série de corners, tous avortés par une défense belinétoise bien ficelée. Ces 45 minutes verront Luy-de-Béarn remporter la possession du ballon. Une possession stérile grâce aux efforts physiques de chaque ligne. Devant, Jordan Cazorla, Jonathan Santos et Anthony Gaillard, chacun leur tour, profitent des passes en retrait mal ajustées des locaux pour monter des contre-attaques, sans succès.
Au milieu, Kévin Coutelier et Thomas Pradines n’ont pas compté leur nombre de kilomètres de courses pour tenter de venir embêter les milieux adverses. Côté droit, Alexis Moisa a offert une prestation XXL pour empêcher les percées béarnaises, de même qu’Hugo Ecuyer, côté gauche, titulaire avec l’équipe fanion pour la première fois. Les incontournables Yann Chevalier et Quentin Ballet, en défense, ont annihilé tout espoir d’un nouveau but pour Luy-de-Béarn. Et si les locaux caressaient l’espoir de tromper la défense, Benjamin Bakusz était là pour assurer les arrières, notamment sur coup de pied arrêté.
Des efforts collectifs hors-normes et un mental d’acier ont permis aux Belinétois de s’imposer sur la pelouse de l’adversaire et ramener les trois points dans le Val de l’Eyre. Une rencontre qui a montré la puissance de la cohésion d’équipe et deux buts qui suffisent à ravir la petite dizaine de supporters s’étant déplacée ce samedi.
Avec ces trois points acquis avec un acharnement collectif, les Verts affichent neuf points d’avance sur le troisième et ne sont plus qu’à cinq points du leader invaincu, Mauléon. Alors forcément, après cette victoire malgré de nombreuses absences dans l'effectif, on murmurait avec confiance: "On n'est pas mort".