Par Corentin Barsacq
Lors du conseil municipal du jeudi 25 août, les élus de Belin-Béliet ont été informés des démissions des conseillères municipales Sandrine Langlet et Delphine Jamain. Elles siégeaient au sein de la majorité depuis les élections municipales de 2020.
Du mouvement sur les bancs de la majorité. Le conseil municipal du 25 août dernier a débuté par deux informations transmises à l’ensemble des élus, par la voix du maire de Belin-Béliet Cyrille Declercq. Deux démissions se sont en effet invitées à l’ordre du jour. La première, celle de Sandrine Langlet, date du 18 juillet dernier, c’est-à-dire à la date de réception de son courrier informant l’édile de son souhait de quitter le conseil municipal.
Élue en 2020, Sandrine Langlet était conseillère municipale déléguée aux affaires scolaires. Suivant l’ordre de la liste du groupe Agir durablement pour Belin-Béliet, Nicole Taraba fait donc son entrée au sein du conseil municipal et siègera dans les commissions des affaires scolaires et de l’urbanisme.
48 heures avant la tenue du conseil, une seconde démission a été ajoutée à l’ordre du jour. Déléguée à la cause animale, l’élue Delphine Jamain a en effet décidé de quitter ses fonctions. Elle avait notamment créé le collectif PAB, qui a œuvré au nourrissage des animaux laissés sur place durant l’évacuation de Belin-Béliet en raison des incendies. Franck Pollet, suivant sur la liste du groupe, fait lui aussi son entrée au conseil.
Au regard de ces deux démissions, l’élu d’opposition du groupe Dynamisons Belin-Béliet naturellement a souhaité en savoir plus au sujet des raisons évoquées par les deux élues démissionnaires : « Je n’ai pas à évoquer les raisons de leurs démissions puisqu’elles-mêmes ont déclaré que c’était pour des raisons personnelles » répondait alors Cyrille Declercq, avant de tempérer : « Ce n’est pas propre à Belin-Béliet. Ces faits existent dans toutes les collectivités.
« Je ne me sentais plus à ma place »
La désormais ancienne élue Sandrine Langlet a accepté d’en dire plus au Belinétois concernant son choix : « Je me suis engagée dans une équipe dont les membres avaient pour objectif commun de travailler, progresser et réussir les uns avec les autres, sur différents projets. Pour y parvenir, nous avons choisi un chef d’équipe dont les principales qualités étaient une vision claire, une capacité d’influencer et de motiver et de bonnes compétences en matière d’écoute et de communication » relate la Belinétoise, qui poursuit : « Le temps a passé, des choses ont changé et je ne me sentais plus à ma place. J’aurais pu rester et me mettre en retrait jusqu’à la fin du mandat mais ça aurait été trahir mon engagement. »
Ayant pris connaissance de cette réponse, le maire Cyrille Declercq a tenu à réagir à ces propos : « Durant la préparation à la campagne électorale, qui a débuté deux ans avant les élections, je n’ai eu de cesse de dire que la vie du quotidien dans une mairie n’est pas du tout la même que lorsqu’on prépare un projet. Quand on est aux affaires, nous avons des obligations, des contraintes et des paramètres extérieurs qui nous sont imposés et qui se répercutent forcément sur notre mode de vie. Tout le monde n’a pas cette notion-là. Ce n’est pas faute de l’avoir dit, mais je peux comprendre que certains le perçoivent différemment.»