Par Corentin Barsacq
Trois individus ont été placés en garde à vue dans la nuit de ce samedi 15 octobre. Ils sont suspectés d’avoir enlevé deux enfants en Suisse, la veille. Leur fuite s’est arrêtée au péage de Saugnac-et-Muret
L’information émane de la radio France Bleu Gironde. Aux alentours d’une heure du matin ce samedi 15 octobre, la gendarmerie française a procédé à l’interpellation des ravisseurs présumés de deux enfants. Ces deux derniers se trouvaient au sein du véhicule immatriculé en Suisse et sont en bonne santé selon le Ministère public suisse qui a communiqué sur l’affaire. Cette affaire a donc pour finalité Saugnac-et-Muret, puisque les autorités ont pu mettre la main sur le véhicule de trois individus à hauteur du péage autoroutier, en partance pour l’Espagne.
La genèse des faits remonte au vendredi 14 octobre, en Suisse, lorsque deux frères de 7 ans étaient kidnappés dans la ville suisse de La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Le rapt s’est déroulé au domicile de la grand-mère des enfants, ligotée et bâillonnée par les supposés ravisseurs. C’est cette femme âgée de 54 ans qui a pu se libérer et donner l’alerte.
Les enfants sont en bonne santé
Rapidement, un appel à témoin avait été relayé en Suisse, alors même que les autorités annonçaient que cet enlèvement s’inscrivait dans un conflit de garde d’enfants entre les parents des jeunes jumeaux, habitant en Espagne et en Suisse. Plusieurs heures avant les faits, un véhicule de type Toyota blanche était suspecté de transporter les trois hommes ainsi que les deux enfants sur le territoire français.
Selon France Bleu Gironde, le père, recherché en Suisse et en France, aurait été interpellé au sein du véhicule immobilisé à Saugnac-et-Muret en compagnie de deux autres individus cagoulés, peu après minuit ce samedi.
Les enfants, en bonne santé, ont été pris en charge par les services compétents français. Treize heures après le début de l’enlèvement, la cavale s’arrête donc pour les trois hommes. Les autorités suisses se félicitent de "l'efficacité de la coopération judiciaire et policière transfrontalière".