Par Corentin Barsacq
La maire du Barp Blandine Sarrazin s’est rendue à Paris cette semaine afin de plaider en faveur de l’implantation d’une brigade de gendarmerie sur sa commune. Une réponse de l’État est attendue avant la fin de l’été.
« Nous répondons à toutes les conditions ». La maire du Barp Blandine Sarrazin s’est rendue à Paris le mardi 23 mai aux côtés de la députée MoDem de la 9e circonscription Sophie Mette et de la sénatrice de la Gironde (Mouvement Radical) Nathalie Delattre. Une visite loin d’être touristique puisqu’il s’agissait de défendre la candidature du Barp auprès du ministère de l’Intérieur dans l’accueil d’une future brigade de gendarmerie dans le Val de l’Eyre.
Rappelons que l’État souhaite la création de 200 brigades de gendarmerie supplémentaires en France d’ici 2028 dans le but de renforcer le maillage du territoire. Sur le secteur du Bassin d’Arcachon – Val de l’Eyre, une zone d’implantation comprise entre Le Barp et Mios a ainsi été identifiée par les instances et les deux communes sont désormais concurrentes pour l’accueil d’une brigade.
Pour Blandine Sarrazin, Le Barp possède deux arguments de taille pour faire espérer faire pencher la balance en faveur de la commune du Val de l’Eyre : « Le Val de l’Eyre dispose d’une seule brigade sur une superficie qui est très importante » rappelle l’édile, avant de poursuivre : « Sur Le Barp, il y a d’abord le CEA Cesta qui est sécurisé de l’intérieur mais qui soutient le projet, et nous accueillerons prochainement le lycée-collège. Les lycéens et collégiens ne sont évidemment pas le problème, mais c’est bien toute une circulation qu’il y aura autour et une accumulation de population à venir dans les prochaines années ».
Alors même que le territoire du Bassin d’Arcachon – Val de l’Eyre est encadré par six brigades de gendarmerie, une septième serait la bienvenue. La municipalité du Barp dispose d’un foncier pouvant accueillir les bâtiments sur le site de l’ancienne scierie, avenue de Gascogne et propriété de la commune, d’une surface de 8 213 m2. Blandine Sarrazin se dit tout de même « prudente » sur ce dossier en raison de la candidature de la ville de Mios.
Mios et Le Barp en concurrence
Déposé fin février, le dossier est désormais entre les mains de l’État. Aux portes du bassin, le maire de Mios Cédric Pain avait lui aussi défendu son dossier en avril dernier devant le ministère de l’Intérieur en compagnie de la députée Renaissance de la huitième circonscription Sophie Panonacle. Non loin du Val de l’Eyre, la commune d’Hostens a également fait acte de candidature pour la brigade de gendarmerie souhaitée en Sud-Gironde. La municipalité de Landiras espère elle aussi attirer les militaires sur son territoire. Verdict promis par l’État avant la fin de l’été.