Par Louna Lavergne
Les 2 et 3 juin dernier, le parc du château de Salles accueillait la sixième édition du festival Popul’Eyre. L’occasion de réunir différentes générations au sein d’un événement culturel pluriel où chacun a su trouver son bonheur.
“Offrir une culture de qualité et de proximité”. Tel était l’objectif des organisateurs du festival Popul’Eyre, qui célébrait sa sixième édition les vendredi 2 et samedi 3 juin derniers. Avec une offre diverse allant du spectacle vivant à la culture urbaine, ces derniers espéraient attirer plusieurs générations au sein du parc du château de Salles. Le contrat est rempli pour Laurence Garric, au coeur du projet.
Une parenthèse enchantée et en château
Malgré un ciel menaçant et des orages rodant, les visiteurs ont profité des éclaircies pour pointer le bout de leur nez à l’airial du château de Salles. Sur place, le site offre un cadre parfait à des exposants venus proposer leur service et activité aux festivaliers tout en se posant en décor lors des spectacles représentés. Une “association intelligente et réussie” qui ravit Laurence Garric.
Dans une ambiance chaleureuse et familiale, les danseurs de la Lugos Dance School ont séduit les jeunes par leur démonstration artistique tandis que le spectacle de Drag vient bousculer les esprits avec son histoire de vie contée sur scène. “Un festival c’est une expérience à vivre, il faut penser une journée pour les gens et pour tout le monde” explique Laurence Garric, fière de la diversité des artistes qui se relaient sur le parquet. À noter, le carton plein réalisé par La compagnie Le Piston Errant qui a su rassembler tous les publics avec ses mobylettes.
“L’envie de rassembler autour d’un même projet”
L’éclectisme de la programmation des spectacles mais aussi des activités proposées témoigne d’une véritable envie de réunir les âges autour d’un événement culturel. Confection de lessive, échange de plantes, atelier de couture ou de peinture, graf sur disque… Les goûts de chacun étaient dans la nature du parc du château de Salles. “C’était riche et diversifié, on ne pouvait pas s’ennuyer, ça pétillait partout” se réjouit a posteriori la pierre angulaire du festival.
Pour appuyer l’intergénérationnalité de l’événement, l’artiste Keurspi, programmé le samedi soir, avait réalisé un travail d’écriture avec la classe de culture urbaine du collège de la commune, en partenariat avec les professeurs de français. Plusieurs de ces élèves l’ont rejoint sur scène et se sont produit avec lui. “C’est émouvant de voir toutes ces interactions multigénérationnelles” confie Laurence Garric.
Pour sa sixième édition, Popul’Eyre avait mis les petits plats dans les grands pour atteindre une ampleur inédite. La formule est finalement un succès. Un succès qui a été supporté par l’aide de la municipalité, des sponsors et partenaires que les organisateurs n’ont pas manqué de remercier. Grâce à l’union de ces petites mains autour d’un projet commun, ces derniers peuvent même se permettre de penser à la prochaine édition…