Par Louna Lavergne
Ce lundi 2 octobre, le président de la République Emmanuel Macron, a dévoilé la carte de l'implantation de 238 nouvelles brigades de gendarmerie en France. En Gironde, trois nouvelles brigades vont voir le jour dont deux sur le territoire du BARVAL, Le Barp et Mios.
A Tonneins cet après-midi, Emmanuel Macron a annoncé les villes désignées pour accueillir les 238 nouvelles brigades de gendarmerie, venues s'ajouter au 3500 déjà présentes en France. Avec elles, 2 144 postes de gendarmes supplémentaires vont être créés. L'implantation des premières brigades commencera au mois de novembre 2023 et jusqu'en 2027. Parmi elles, 96 seront des brigades fixes, comprenant une dizaine de militaires, tandis que les autres seront mobiles avec six gendarmes se déplaçant à bord d'un camion.
La candidature du Barp validée
Le département de la Gironde accueillera trois nouvelles brigades dont deux ont été affectées à des villes du territoire du Bassin d'Arcachon - Val de l'Eyre. Du côté du Bassin, Mios, déjà terre d'accueil du peloton motorisé, a été désigné pour abriter une brigade mobile. Dans le Val de l'Eyre, la candidature du Barp, soutenue par la communauté de communes, a été validée. Cette fois-ci, c'est une brigade fixe qui verra le jour.
La ville du Barp a d'ores et déjà réagi à l'annonce du président de la République : "La commune du Barp avait la volonté forte d'apporter ce nouveau service public sur son territoire et ses alentours, pour ainsi augmenter, la réactivité des forces de l'ordre en cas de besoin." La commune du Val de l'Eyre a également ajouté la localisation choisie pour faire naître la structure : le site de l'ancienne scierie. Dans ce message relayé sur les réseaux sociaux de la ville, Le Barp remercie ses soutiens comme la communauté de communes, la direction du CEA-CESTA/Laser Megajoule et la DFCI de la Gironde. Le territoire du Val de l'Eyre comptera donc deux brigades, celle-ci venant s'ajouter à celle de Belin-Béliet qui devrait bénéficier, dans quelques années, d'une nouvelle caserne espérée depuis des décennies.
Pour faire partie des 238 nouvelles brigades de gendarmerie, la candidature de la commune du Barp se devait de répondre à des différents critères fixés par l'Etat. Le Barp cochait la case du critère démographique avec une augmentation notable de la population du territoire du Val de l'Eyre, dont d'environ 15% entre 2014 et 2020 pour les communes de Belin-Béliet, Salles et Lugos, selon l'INSEE. Le critère opérationnel devait prendre en compte le niveau de délinquance du secteur d'implantation de la gendarmerie. Enfin, la construction immobilière pour les brigades fixes se devait de répondre au critère économique.
A noter, qu'en revanche, les candidatures d'Hostens et Landiras n'ont pas été retenues, leur projet visant notamment à la surveillance des massifs forestiers pour endiguer les feux de forêt.