Par Corentin Barsacq
Durant plusieurs soirées avant Noël, l’association des Amis du Graoux se grime aux couleurs du Père Noël en organisant des tournées en calèche. L’initiative connaît un franc succès auprès des habitants.
Alors que résonne le bruit des sabots sur l’asphalte, les silhouettes du Père Noël et de sa dame ne tarde pas à se dessiner en plein cœur du bourg de Béliet. Une semaine avant Noël, et comme l’an dernier, l’association des Amis du Graoux a sorti le grand jeu. Sous l’épais manteau rouge ou bien dans le costume de lutin, se cachent Miguel et Thierry Alves-Chambon, un indissociable binôme notamment connu pour être à la tête des Maisons de Timi au Graoux.
En marge de cette activité, le couple est aussi gestionnaire d’un refuge animalier accueillant des ânes et des chevaux sur leur propriété : « Le refuge accueille des chevaux et des ânes abandonnés ou maltraités. Nous pouvons aussi venir en aide à des personnes qui ne peuvent plus s’en occuper » explique Thierry Alves-Chambon.
Sous l’égide de l’association des Amis du Graoux, les deux Belinétois proposent des balades à dos d’âne tout au long de l’année mais aussi lors des manifestations organisées dans la localité. En cette fin d’année, c’est en Père Noël que le couple, supplée par des bénévoles, sillonne chaque soir les différents quartiers de la ville d’Aliénor, non sans susciter la joie des plus jeunes : « Jusqu’à samedi soir, nous avons deux circuits prévus à partir de 17h30 et jusqu’à 20 heures. Nous avons partagé notre trajet sur les réseaux sociaux » poursuit Thierry Alves-Chambon.
Se faire connaître à travers le Père Noël
À chaque apparition dans un quartier, l’euphorie est toujours présente. Et c’est ce qui semble faire avancer la calèche, en plus des muscles d’Oriale, un cheval de trait Comtois. Au-delà de cette action s’inscrivant pleinement dans la magie de Noël, l’association souhaite ainsi se faire connaître au profit de son refuge. Prochainement, la structure compte frapper aux portes des différentes instances politiques dans le but de pouvoir bénéficier d’un soutien pour le refuge qui compte actuellement quatorze ânes et sept chevaux.