Par Corentin Barsacq
Réunis à Saint-Magne au soir du 22 janvier pour présenter leurs vœux à la population, les élus communautaires, par la voix du président de la CDC du Val de l’Eyre Bruno Bureau ont présenté les projets qui marqueront l’année 2024. Gestion de l’eau, centre socioculturel, équipements scolaires… Les chantiers seront nombreux.
Dans un discours particulièrement imagé, le président de l’intercommunalité Bruno Bureau, présidait la cérémonie des vœux de l’intercommunalité. Elle se tenait au sein de la salle des fêtes de Saint-Magne, dans laquelle élus des communes voisines, partenaires de la CDC ou encore les représentants de multiples institutions étaient au rendez-vous. Les métaphores nombreuses du maire de Salles, désignant par exemple chacune des cinq communes comme formant un doigt essentiel à une main, celle de l’intercommunalité, n’ont pas éclipsé les réalisations qui ont fleuri au cours de l’année passée.
Le lancement de la préfiguration du centre socioculturel, la livraison de 1300 composteurs afin de répondre à l’obligation du tri à la source des biodéchets, ou encore la mise en place de six nouvelles boucles de randonnées sous l’égide de l’office de tourisme du Val de l’Eyre ont été évoqués, pêle-mêle, afin d’illustrer tout le dynamisme de la collectivité. D’autres projets ont aussi vu le jour comme la rénovation énergétique de l’école Aliénor à Belin-Béliet, le lancement des travaux à l’école de Lavignolle qui se poursuivront jusqu’en 2025 et l’accompagnement de l’association spécialisée dans la réinsertion professionnelle Fringuette, qui a pu emménager dans des locaux flambant neufs au sein de la zone Sylva 21.
Les écoles, une priorité pour l’interco’
Ces dossiers, Evelyne Durif n’a pas manqué de les suivre au cours de sa dernière année en tant que directrice générale des services de l’intercommunalité. Son départ en cours d’année a également été souligné par Bruno Bureau, souhaitant par ailleurs la bienvenue à Rodolphe Mailles, nouveau DGS du Val de l’Eyre.
Après avoir rappelé les différentes missions, parfois dans l’ombre, des services intercommunaux, Bruno Bureau s’est penché sur les projets qui définiront l’année 2024 dans les cinq communes du territoire. Sur le volet scolaire, tout d’abord, l’élu indiquait la livraison, avant l’été, des travaux à l’école des Lutins au Barp, mais aussi sur les écoles de Saint-Magne, Lugos et Salles. « Au total, c’est plus de 7,5 millions d’euros qui sont consacrés à nos écoliers et à nos enseignants. »
Autre projet d’envergure mené en cours d’année, l’accueil délocalisé d’apprentis du CFA de Bordeaux-Lac à l’Espace 21 afin de mener des cours théoriques liés aux métiers de bouches pour des jeunes domiciliés dans le coin. À ce propos, Bruno Bureau a indiqué qu’en cas de succès de cette phase de test, cette solution pourrait être pérennisée au sein de la zone Eyrialis au Barp. Dans cette même zone, débutera le chantier du nouvel espace de co-working d’une surface de 800 m2, mais aussi la création de 22 locaux dédiés aux artisans.
Sur le centre socioculturel, en passe d’être officiellement créé en cours d’année, Bruno Bureau précisait que son siège sera basé dans la zone Sylva 21 à Belin-Béliet, tout en ayant des antennes sur les cinq communes du territoire.
La gestion de l’eau, le défi de l’année
Concernant la thématique de l’eau, le président de l’intercommunalité n’a pas manqué de rappeler l’important chantier mené sur le château d’eau de Lugos. « C’est en 2024 qu’il nous reviendra de choisir le futur mode de gestion de l’eau et de l’assainissement. Ce choix ne doit pas nous faire oublier la poursuite de nos efforts en matière de renouvellement et d’amélioration de nos équipements » insistait Bruno Bureau, tout en revenant sur les événements connus par la filière conchylicole en fin d’année : « Cela nous rappelle nos obligations en matière de traitement de nos eaux usées. Nos programmes de restructurations lourdes de nos stations d’épurations à Belin-Béliet et Salles participeront à l’amélioration de la qualité de l’eau et je ne doute pas que l’État sera à nos côtés. » Pour l’élu du Val de l’Eyre, il apparaît primordial « de penser collectivement la gestion du bassin versant de la Leyre ».
Enfin, si la compétence mobilité n’est pourtant pas celle de l’intercommunalité, son président a annoncé la réalisation d’un plan de mobilité simplifié ayant pour but de créer un maillage en tant compte de l’intermodalité, et des transports existants, notamment pour créer une liaison entre le Val de l’Eyre et les gares de Biganos et Marcheprime.