· 

Val de l’Eyre : quatre ans de prison ferme pour des agressions sexuelles incestueuses

Par Corentin Barsacq

Deux hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Bordeaux mardi 27 février./Capture d'écran Google Maps
Deux hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Bordeaux mardi 27 février./Capture d'écran Google Maps

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné un homme résidant au Barp à quatre ans de prison ferme. Il avait commis des agressions sexuelles sur ses petits-enfants. Un autre prévenu a quant à lui écopé d’un an de prison avec sursis. 

 

Les faits se sont déroulés entre 2018 et 2022 au Barp, selon les informations transmises au journal Sud Ouest ainsi qu’à La Dépêche du Bassin. Le mardi 27 février, au  tribunal correctionnel de Bordeaux et à l’issue d’une audience à huis clos, un homme a été condamné à quatre ans de prison ferme ainsi qu’à un maintien en détention suite à des agressions sexuelles commises sur ses petits-enfants, alors en très bas âge. 

 

Âgé de 71 ans, l’homme résidait dans le Val de l'Eyre et avait diffusé les images de ses agressions sur des sites internet. Les images et vidéos à caractère pédopornographiques avaient par la suite été signalées par Google aux autorités. En 2006, déjà, ce même homme aurait été une première fois inquiété pour des faits similaires, finalement classés sans suite. 

 

Du sursis pour le co-prévenu

 

Sud Ouest indique par ailleurs que ce grand-père a été reconnu coupable d’avoir profané « la sépulture du frère de sa seconde épouse. Il s’était filmé en train de déféquer sur la croix mortuaire avant de lécher ses excréments et d’envoyer la vidéo à son amant. » 

 

Dans cette horrible affaire, le co-prévenu, un autre homme, cette fois-ci âgé de 74 ans, a été condamné à un an de prison avec sursis pour une agression sexuelle commise sur un mineur au Barp, et par la suite diffusée sur un site internet. Les faits remontent à 2018.

 

Les noms des deux hommes figurent désormais au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes. Le quotidien régional indique par ailleurs qu'ils « entretenaient des relations sexuelles épisodiques à tendance sadomasochiste, urophile et scatophile ».