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Venus du Val de l’Eyre, ils vivent l’effervescence des Jeux olympiques à Paris

Par Corentin Barsacq

Quand Séverine et sa famille n'assistent pas aux épreuves, ils sont devant la télé pour regarder les autres disciplines./Photo S.P-H
Quand Séverine et sa famille n'assistent pas aux épreuves, ils sont devant la télé pour regarder les autres disciplines./Photo S.P-H

Plusieurs habitants du Val de l’Eyre sont montés à Paris afin d’assister à des épreuves des Jeux olympiques. En vivant la compétition sur place, ces derniers sont plongés dans une effervescence inédite. 

 

Pour certains d’entre eux, les Jeux olympiques de Paris 2024 ont débuté il y a bien longtemps, dès lors que les olympiades ont été attribuées à la France : « Les JO, c’est une véritable passion. C’est quelque chose d’unique » estime Séverine Place Hans, habitante de Salles. Alors, lorsque Paris a été désigné comme ville hôte de la compétition, toute la famille s’est embarquée dans une magnifique aventure. Depuis le 24 juillet dernier, Séverine et ses proches sont à Paris pour assister à de nombreuses épreuves des JO, à commencer par le rugby à sept : « Nous sommes deux anciennes joueuses du Stade Bordelais. On souhaitait encourager notre amie Camille Grassineau donc on a pris les billets pour les phases finales des féminines. Nous avons aussi assisté aux phases de qualifications des hommes » relate la Salloise. 

 

« Une ambiance de folie » 

 

En plus de cela, la tribu prévoit également d’assister à des épreuves d'athlétisme avant un retour dans le Val de l’Eyre programmé pour le 11 août. Une expérience pleine, au cœur d’une ambiance rare dans la capitale : « La circulation dans Paris est très fluide. Les trajets se font très facilement. Dans le stade, il y a une ambiance de folie. Dès qu’un Français apparaît à l’écran, c’est l’effervescence. Ce qu’on a pu remarquer, c’est que le public français a tendance à se prendre d’affection pour l'adversaire le plus faible » relève Séverine Place Hans. 

Clément Labarbe a assisté au sacre de l'équipe de France masculine de rugby à 7./Photo C.L
Clément Labarbe a assisté au sacre de l'équipe de France masculine de rugby à 7./Photo C.L

Lui aussi a une appétence pour l’ovalie et a pu obtenir des billets pour assister aux épreuves de rugby à sept. Originaire de Belin-Béliet, Clément Labarbe a senti le bon filon en obtenant un billet pour la journée du samedi 27 juillet, date à laquelle l’équipe de France masculine parvenait à se hisser en finale des JO : « Je suis un très grand supporter de rugby, je me devais de participer à cet événement à Paris avec notamment la présence d’Antoine Dupont, pour une grande chance de médaille d'or ». 

 

« Un stade en fusion »

 

Pour le Belinétois, la journée a été exceptionnelle : « C’était fantastique. Il y avait une ambiance incroyable dans le Stade de France, de la tension, de la joie et des émotions intenses pour moi qui effacent un peu la frustration de la Coupe du Monde de Rugby. » Le lendemain, Clément a également pu se rendre de nouveau à Saint-Denis pour assister cette fois-ci aux phases de qualifications des rugbywomen françaises : « J’ai assisté à des matchs de foot ou de rugby au stade de France, mais j’ai rarement vu ce stade en fusion comme il l’était lors de la victoire des hommes. C’était fou ». 

Julien Castellet dans les tribunes du skate-park installé à la Concorde./Photo J.C
Julien Castellet dans les tribunes du skate-park installé à la Concorde./Photo J.C

Enfin, Julien Castellet a également vécu un moment historique. Membre fondateur des Salles Gosses, le club de skate de Salles, mais aussi gérant de la boutique « Le Père Skateur à Salles », il est une figure bien connue parmi l’univers du skateboard en Nouvelle-Aquitaine. Alors forcément, lorsque sa discipline, olympique depuis seulement quatre ans, prend ses aises pour la première fois de son histoire à la Concorde, le passionné ne pouvait rater ça pour rien au monde : « Les infrastructures étaient gigantesques, c’était juste incroyable. Les Français n’ont pas eu de médaille, mais on a senti l’effervescence monter progressivement au cours de la première journée ». 

 

Durant la journée du lundi 29 juillet, le skateur membre de la commission nationale du skateboard a pu assister à la venue de la légende de la discipline Tony Hawk, ou encore du rappeur américain Snoop Dogg, qui ont assisté aux épreuves : « Le fait d’avoir ces tribunes et ce spot ici ont permis de croiser plein de gens et de faire tomber les barrières du virtuel. Sur place, j’ai croisé des athlètes, des fabricants de skateboard et des références dans le monde su skate. C’est une très belle fête » reconnaît-il. 

 

Jusqu'au dimanche 11 août, date de clôture des JO 2024, Paris et l’Hexagone auront encore de belles émotions à vivre, tout comme le Val de l’Eyre qui n’échappe pas à la fièvre olympique.