Par Corentin Barsacq

Depuis janvier 2024, le centre socioculturel L’Inter’Val se déploie dans les communes du Val de l’Eyre avec une ambition sociale et solidaire. Son directeur, Gaël Cambis, fait le point sur les différents projets en cours de réalisation.
Une première bougie dignement célébrée. Le 7 février dernier, le centre socioculturel du Val de l’Eyre soufflait sa première bougie dans la salle de fête de Béliet, en compagnie de près de 150 personnes invitées pour l’occasion. Depuis janvier 2024 et l’obtention de l’agrément de la CAF de la Gironde, l’Inter’Val a multiplié les projets dans les cinq communes du territoire, et cela, par force d’une structure à taille humaine : « Notre équipe se compose d’un directeur, d’une référente famille et d’une agent d’accueil et d’accès aux droits », énumérait Gaël Cambis, d’abord en charge de la préfiguration du centre socioculturel, puis directeur de la structure depuis l’an dernier.
Au cours de l’anniversaire et inauguration de l’Inter’Val, le public a pu découvrir quelques projets marquants menés l’an dernier comme l’exposition des « Belles Rencontres » ou encore « Nous, visages du Val de l’Eyre ». Mais au-delà de ces projets à l’écho large, la structure a aussi fédéré des forces vives autour d’elle : « Nous comptons 65 bénévoles actifs dans le Val de l’Eyre. Finalement, les habitants sont nos animateurs » souligne Gaël Cambis, qui ne manque pas de les remercier.
Vecteur de lien entre les habitants
C’est d’ailleurs cette synergie qui permet de porter le projet social élaboré en amont de la création de l’Inter’Val. Pour rappel, le centre socioculturel du Val de l’Eyre souhaite favoriser la rencontre entre les habitants, accompagner les familles et soutenir le pouvoir d’agir de la population. Enfin, la structure veut être proche des habitants. L’Inter’Val, qui ne dispose pas d’un lieu fixe, doit ainsi se déployer dans toutes les communes : « Des collectifs d’habitants organisent de nombreux ateliers dans leurs communes. Petit à petit, ces groupes se rapprochent mutuellement » analyse Gaël Cambis.

Parmi les particularités du territoire observées par l’Inter’Val, son directeur note une propension à l’isolement chez certaines personnes. Plusieurs actions sont ainsi envisagées pour l’année 2025, à commencer par le Tremplin du Val de l’Eyre, en partenariat avec le festival Le Pougniq et qui vise à mettre en lumière les talents locaux sur scène.
Pour favoriser les échanges, l’équipe du centre socioculturel planche également sur la création prochaine d’une « outilthèque » afin que les habitants puissent emprunter divers outils et équipements. Aussi, sur la commune de Lugos, une « Color Run » pourrait bien voir le jour à l’arrivée des beaux jours puisque ce projet est soutenu par l’Inter’Val.
Dans un registre bien différent, Gaël Cambis note une absence de structure venant en aide aux personnes qui luttent contre le cancer : « Nous nous sommes rapprochés de la Ligue contre le cancer afin de mettre en place, si c’’est possible, un accompagnement psychologique dans le Val de l’Eyre ». Pour l’heure, l’Inter’Val accueille toujours de bonnes volontés pour étoffer ses équipes et enrichir son offre culturelle, sociale et solidaire.
Plus d’informations : linterval@valdeleyre.fr