Par Corentin Barsacq
Lors du Conseil municipal du 24 mars, le projet de résidence autonomie qui intégrera les abords du château de Salles a été présenté aux élus.
Les premières esquisses ont dévoilé les contours ambitieux du projet porté par l’association « Logéa ». Lundi dernier, en préambule du Conseil municipal, le maire de Salles Bruno Bureau a laissé la parole à Erik Dermit, directeur de cette association privée à but lucratif, qui s’est associée au bailleur Axentia pour élaborer et financer le projet de résidence autonomie envisagé au château de Salles.
Ce type de structure, inexistante pour l’heure dans le Val de l’Eyre, permet à des personnes âgées de vivre en toute indépendance au sein de logements privatifs dotés d’espaces communs visant à favoriser la vie sociale. Après le rachat par la Ville du château de Salles, et au regard de l’importante remise en état nécessaire du site, la municipalité souhaitait greffer une résidence autonomie près des bâtiments existants.
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Ainsi, donc, des premiers visuels ont pu permettre aux élus d’imaginer ce futur ensemble en lieu et place de l’actuelle métairie en ruine. Le projet imaginé depuis plusieurs années pourrait ainsi s’implanter face aux écuries du château, sur un foncier qui appartiendrait toujours à la Ville. Les premiers plans, réalisés en lien avec un architecte des bâtiments de France, dévoilent un ensemble de 58 logements de type T1 bis ainsi que 6 T2. Il faudra donc démolir la ruine de l’ancienne métairie pour ériger le bâtiment composé d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Sous réserve de la validation du projet par le Département de la Gironde, la résidence autonomie devrait porter le nom de la regrettée écrivaine salloise Claire-Lise Charbonnier.
Salon de coiffure, bibliothèque, salle d’animation…
À terme, le site pourra accueillir 58 résidents ainsi que jusqu’à 12 résidents dans les logements T2, soit une capacité totale de 70 résidents qui pourront profiter des différents espaces de vie. Un hall « place du village », un restaurant, une bibliothèque et un espace numérique, une salle d’animation, mais aussi un salon de coiffure et d’esthétique compléteront l’offre de logement. Le porteur de projet prévoit aussi la création de 70 places de stationnement.
Chiffres en main, le directeur Erik Dermit a motivé la raison d’être de cette structure à Salles en définissant le public ciblé par cette résidence : « Des personnes autonomes âgées de plus de 60 ans, des personnes vieillissantes en situation de handicap suffisamment autonome ou stabilisées, et des personnes âgées confrontées à des situations d’urgence qui ne leur permettent pas de rester à domicile ».
Plusieurs partenariats sont par ailleurs envisagés avec des structures et associations du territoire. La concrétisation du projet pourrait permettre la création d’au moins 8 emplois. Trois à quatre mois d’instruction seront nécessaires avant de pouvoir débuter le vaste chantier sous la houlette du maître d’ouvrage.